
La Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern a reconnu lundi des divergences avec la Chine en matière de droits de l'Homme alors que son gouvernement est critiqué pour ne pas se montrer suffisamment ferme avec Pékin à ce sujet. Dans un discours prononcé à Auckland lors d'un sommet économique avec la Chine, Mme Ardern a affirmé que son pays a déjà fait part à Pékin de ses profondes inquiétudes quant à l'érosion des libertés démocratiques à Hong Kong et à la manière dont est traitée la minorité ouïghoure du Xinjian. La dirigeante de centre-gauche a cependant rappelé que la Nouvelle-Zélande est indépendante en matière de politique étrangère et donc libre de choisir si ces questions doivent être abordées publiquement ou dans le cadre d'entretiens privés avec des dirigeants chinois.