
ISTANBUL (Reuters) - Le maire d'Istanbul Ekrem Imamoglu, rival potentiel du président Recep Tayyip Erdogan à l'élection présidentielle de l'an prochain en Turquie, a été condamné mercredi à deux ans et sept mois de prison et à une peine d'inéligibilité pour insultes envers des officiels. La décision, qu'Ekrem Imamoglu a qualifiée de politique et illégitime, doit encore être confirmée en appel, ce qui pourrait prendre plusieurs semaines ou mois. L'élection doit avoir lieu d'ici juin 2023.