
PARIS (Reuters) - L'équipementier français Novares, dont les composants plastiques équipent un véhicule sur trois dans le monde, réclame plusieurs dizaines de millions d'euros de dommages et intérêts à ses clients constructeurs automobiles pour compenser l'impact des arrêts répétés de leurs usines liés à la pénurie de puces. Nous avons dénombré pour nous 2.000 arrêts de production client soudains depuis le début de l'année, et une grosse centaine avec un préavis inférieur à 48 heures, a dit Pierre Boulet, directeur général de Novares, dans une interview à Reuters. On ne peut pas être responsable de l'assainissement des finances (des constructeurs).