
Lors du sommet spatial de Séville, Paris, Berlin et Rome ont obtenu ce qu'ils voulaient : la sécurisation du financement d'Ariane 6 pour la France, l'introduction de la concurrence pour l'Allemagne, et l'indépendance du lanceur Vega-C pour l'Italie. Mais l'accord reflète aussi un manque criant d'ambition, et un repli national inédit.