
DAKAR (Reuters) - Le ministre malien des Affaires étrangères a déclaré mardi que le gouvernement de transition exercerait son droit à se défendre si la France continuait à porter atteinte à la souveraineté et à la sécurité nationale du Mali. Abdoulaye Diop, qui s'exprimait lors d'une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies, a renouvelé les accusations portées contre Paris, selon lesquelles la France aurait violé l'espace aérien malien et livré des armes à des combattants islamistes. La France a nié ces accusations.