
Les dirigeants d'UBS vont devoir s'expliquer mercredi devant leurs actionnaires du mariage arrangé à la va vite avec Credit Suisse, pour le sauver d'une débâcle et sans leur demander leur avis. Le 19 mars, sous la pression intense des autorités suisses, la première banque du pays a accepté d'acheter sa rivale pour 3 milliards de francs suisses -une misère- et avec de solides garanties financières de la banque centrale au gouvernement. Mais pour autant il n'est pas certain que les actionnaires qui se retrouveront à Bâle dans le nord-ouest de la Suisse pour l'assemblée générale de leur banque, soient satisfaits.