
EDITORIAL - A Prague, le président de la République vient d'appeler les chefs d'Etat européens à ne pas être « lâches » face aux menaces de plus en plus pressantes de Vladimir Poutine. Impossible de ne pas y voir un rappel à Edouard Daladier, le chef du gouvernement français qui en signant les accords de Munich avec Hitler en septembre 1938 abandonnait la Tchécoslovaquie au démembrement. La lâcheté, c'est très vite la solitude surtout quand les Etats-Unis sont aux abonnés absents.