
Toute frêle dans sa chaise roulante, elle a opposé le silence à ses accusateurs, seule ou presque face à la justice chinoise. Sa façon à elle de défendre sa couverture de la mise en quarantaine de Wuhan, face à un régime qui impose sa lecture de l'épidémie. La journaliste citoyenne Zhang Zhan est devenue lundi la première personne condamnée par Pékin pour avoir diffusé une information indépendante sur la ville qui a été à l'épicentre du nouveau coronavirus.