Cameroun: après l'assassinat d'un journaliste, colère et peur chez ses pairs
Multipostit B2 -
2 années depuis
Prince Nguimbous ne cache ni sa colère, ni sa peur. Une affichette sur le ventre: Si je parle, je meurs, il rend lundi un dernier hommage, comme une centaine de journalistes camerounais, à Martinez Zogo, enlevé et retrouvé mort, le corps mutilé.
Ses confrères et consoeurs sont venus déposer fleurs et bougies au siège de sa radio privée Amplitude FM, à Yaoundé, où il animait quotidiennement une émission dénonçant l'affairisme et la corruption dans ce pays d'Afrique centrale dirigé d'une main de fer depuis plus de 40 ans par un même homme, Paul Biya, et son tout puissant parti.