Quelques heures après l'annonce de la fin des négociations entre Airbus et Atos, Bercy a annoncé s'être emparé du sujet et vouloir « construire une solution nationale de protection des activités stratégiques » du groupe. Au lendemain de ce communiqué fracassant, des pistes se dessinent mais l'équation à résoudre comporte encore beaucoup d'inconnues.

La chute n'en finit pas pour Atos, le désormais ex-fleuron français de l'informatique. Le projet d'augmentation du capital, qui devait lui permettre de se relancer, vient d'être abandonné. La sanction a été immédiate avec, en bourse, une chute de 58 % au début de l'année 2024. C'est une dégringolade scrutée de très près par l'État puisque qu'Atos est notamment responsable de la sécurité informatique des Jeux olympiques.

Avec une progression des ventes de 22% sur un an au premier trimestre 2023, la marque de luxe Hermès continue son développement. Nouvelles manufactures en France, transmission du savoir-faire... Guillaume de Seynes, directeur général du pôle amont et participations du groupe Hermès a détaillé sur Europe 1 les ambitions de la marque, attachée au made in France.

Après une nouvelle levée de fonds de 677 millions d'euros, la banque en ligne Revolut est devenue la plus valorisée des start-up britanniques, à 28 milliards d'euros.

Vivarte, autrefois fleuron du textile français mis en difficulté par la concurrence internationale et des rachats successifs, devrait être liquidé d'ici la fin de l'année, sous le regard amer d'anciens salariés qui avaient alerté à de nombreuses reprises, jusqu'à Emmanuel Macron avant qu'il ne soit élu président. Avril 2017, l'alors ministre de l'Economie est encore candidat quand il rend visite à des représentants des salariés de Vivarte. Il n'y a pas de magicien, avertissait alors Emmanuel Macron.