
Ma tête ne marche pas, je n'arrive pas à dormir et les enfants me demandent pourquoi on n'a pas de maison. Comme Ramzan, une centaine d'exilés occupent depuis samedi un gymnase à Rennes pour réclamer un toit pérenne après des mois, voire des années d'errance. Derrière de larges tapis de gymnastique noirs dressés comme des paravents, des dizaines de familles tentent de préserver leur intimité et d'organiser leur vie.