
Novice en politique, le nouveau président sud-coréen Yoon Suk-yeol s'est fait connaître du grand public comme procureur inflexible, quand il travaillait sur des scandales de corruption éclaboussant de hauts responsables du pays. Mais de par ses positions agressives à l'égard de Pyongyang, ses promesses électorales antiféministes et une insensibilité affichée sur des questions comme la pauvreté ou la guerre en Ukraine, ce conservateur a suscité de nombreuses polémiques. Son inexpérience parlementaire pourrait aussi lui coûter cher face à une Assemblée nationale contrôlée par ses rivaux du Parti démocrate, qui surveilleront de près ses politiques.