
Le dossier du soupçon, envers et contre tout: au dernier jour du procès à Paris de l'ancien président Nicolas Sarkozy, la défense de ses coprévenus, son avocat Thierry Herzog et l'ancien magistrat Gilbert Azibert, a plaidé la relaxe jeudi. Pendant sept heures, les avocats des deux hommes ont tiré le fil esquissé la veille par le conseil de l'ex-chef d'Etat, fustigeant les fantasmes et les hypothèses de l'accusation dans ce dossier de corruption et trafic d'influence. Invité à dire quelques mots avant la levée de l'audience, Nicolas Sarkozy a parlé d'un chemin de croix, répétant avoir dit la vérité.