
Dans son petit appartement de Hanoï, Ngoc tatoue des femmes dont la vie a été bouleversée par un divorce ou une maladie et qui cherchent à panser leurs blessures par cet art encore largement tabou au Vietnam. Le tatouage est souvent associé aux gangsters, à la prostitution et au milieu underground dans ce pays communiste encore très conservateur. J'ai rencontré de nombreuses femmes qui m'ont dit qu'elles adoraient les tatouages mais qu'elles étaient nées à une époque où personne ne les acceptait, confie à l'AFP celle qui se fait appeler Ngoc Like et a débuté il y a moins de dix ans, en dépit des critiques sur son activité.