
Quand Fernanda est arrivée à l'hôpital en saignant après un avortement à domicile, une infirmière a menacé de la dénoncer aux autorités de l'Etat de Guanajuato, dans le centre du Mexique, où l'interruption de grossesse n'est permise qu'en cas de viol. Les féministes et leurs soutiens espèrent que ce genre de menace appartiendra bientôt au passé depuis un arrêt historique de la Cour suprême le 7 septembre, déclarant inconstitutionnelle l'interdiction de l'avortement. Fernanda, 22 ans, avait pris une pilule abortive, mais des complications l'ont conduite à se tourner vers le corps médical.