
Nous n'avons plus peur: depuis le coup d'Etat des généraux le 1er février 2021 en Birmanie, des militants politiques ont appris sur le tas leur nouveau métier de combattant armé, pour tenir tête à la junte. Le putsch d'il y a trois ans a poussé des milliers de jeunes citadins, ciblés par la répression, à combattre les militaires par les armes, au sein de dizaines de groupes de défense du peuple (People's Defence Forces, PDF) créés à travers le pays. En dépit de moyens sommaires, ces organisations résistent au pouvoir central, soutenu par la Chine et la Russie.