
(Reuters) - La police birmane a porté une nouvelle accusation contre Aung San Suu Kyi, qui a été arrêtée le 1er février lors du coup d'Etat perpétré par l'armée, a déclaré mardi l'avocat de la présidente démocratiquement élue de Birmanie. Aung San Suu Kyi, qui a déjà été inculpée pour infraction à la législation en vigueur sur les importations, est aussi poursuivie pour violation de la loi nationale sur les catastrophes naturelles, a indiqué son avocat Khin Maung Zaw à la presse locale. Il a ajouté que la dirigeante birmane avait rencontré un juge par visioconférence en raison des règles sanitaires liées à la crise du coronavirus mais que les avocats n'avaient pas pu assister à cette réunion faute d'avoir reçu une les documents nécessaires.