
PARIS (Reuters) - La France pourrait se passer du vaccin d'AstraZeneca contre le COVID-19 à partir du second semestre, une fois que les livraisons de vaccins seront suffisamment importantes, a indiqué vendredi la ministre déléguée chargée de l'Industrie, Agnès Pannier-Runacher. AstraZeneca, on en a besoin jusqu'à la fin du premier semestre probablement, parce que c'est un appui important - 1,4 million de doses AstraZeneca cette semaine -, c'est en plus un vaccin qui a un mérite, c'est que sa chaîne du froid est relativement simple, a-t-elle déclaré sur Radio classique. A partir du deuxième semestre, les livraisons vont devenir très importantes en Europe et effectivement, il n'est pas impossible qu'on n'ait pas besoin de ce recours à AstraZeneca, a-t-elle poursuivi.