
Le président nicaraguayen Daniel Ortega et son épouse vice-présidente Rosario Murillo poursuivent leur quête du pouvoir absolu et s'attaquent maintenant à l'Eglise catholique, après avoir emprisonné ou contraint à l'exil leurs opposants. L'ancien guérillero sandiniste, avec le soutien indéfectible de sa femme, a patiemment tissé sa toile depuis son retour au pouvoir en 2007. Des révisions constitutionnelles en 2011 et 2014 ont permis notamment de lever l'interdiction de la réélection à la présidence, auparavant inscrite dans la loi fondamentale, explique à l'AFP la sociologue Elvira Cuadra, qui vit en exil au Costa Rica.