
Nairobi, 08H00 du matin: seul vélo sur une voie rapide, Steven Odhiambo se fait dépasser par un minibus roulant à vive allure. Depuis la pandémie, ce jeune Kényan évite les transports en commun et préfère affronter la circulation chaotique de la capitale. Dans cette métropole d'Afrique de l'Est, c'est juste la jungle, il faut se battre pour sa place sur la route, résume le trentenaire qui a repris le vélo en avril, après 20 ans sans un coup de pédale.