
par Sophie Louet et Antony Paone VILLEPINTE, Seine-Saint-Denis (Reuters) - Eric Zemmour, candidat déclaré à l'élection présidentielle, a sonné dimanche le début de la reconquête dans un premier meeting aux accents trumpiens, opposant les attentes d'un peuple qui ne s'est jamais couché aux inombrables erreurs d'un establishment présumé. L'essayiste, qui a annoncé sa candidature mardi dans une vidéo aux résonances gaulliennes pétrie de nostalgie, a lancé sa campagne devant quelque 15.000 personnes, selon les organisateurs, environ 10.000 selon un décompte de Reuters, au parc des expositions de Villepinte (Seine-Saint-Denis), dans un climat électrique. Ce rassemblement se voulait une démonstration de force au lendemain de l'intronisation de la candidate de la droite, Valérie Pécresse, gagnante de la primaire des Républicains face à Eric Ciotti, ami auquel Eric Zemmour a tendu la main, tout comme aux électeurs du RN.