
La guerre pèse de tout son poids sur Ilse Thiele, assise dans le fauteuil à motifs floraux de son salon berlinois, la télévision constamment branchée sur les nouvelles d'Ukraine. Bien sûr, tous les souvenirs reviennent, confie cette retraitée de 85 ans, ex-directrice d'un bureau de poste est-allemand, devant les images de flots de réfugiés épuisés pris en charge par des volontaires à la gare centrale de Berlin. J'ai tellement de peine pour tous ces gens, surtout pour les enfants.