
PARIS (Reuters) - L'économie française devrait finalement stagner au premier trimestre sur fond de taux d'intérêt toujours élevés pesant sur l'investissement des entreprises, mais elle pourrait renouer avec une croissance un peu plus vigoureuse que prévu au printemps avec un rebond attendu de la consommation des ménages, déclare l'Insee jeudi dans une note de conjoncture. Dans ce document intitulé La reprise se fait attendre, l'institut national de la statistique estime que la croissance du produit intérieur brut (PIB) de la France devrait être nulle au premier trimestre avant d'atteindre 0,3% sur les trois mois suivants. L'Insee prévoyait auparavant une croissance de 0,2% sur chacun de ces deux trimestres.