
par Layli Foroudi et Leigh Thomas PARIS (Reuters) - Employé de la SNCF, Franck Viger-Brunet reconnaît que chaque jour de grève contre le projet de réforme des retraites du gouvernement pèse sur son budget, mais il se dit prêt à aller jusqu'au bout pour faire céder le président Emmanuel Macron sur le report de l'âge de départ de 62 à 64 ans. J'ai budgétisé le mois dernier pour pouvoir faire un mois de grève. Il faut continuer, a dit à Reuters le militant de la CGT Cheminots de 58 ans, employé au service de l'équipement à la gare de l'Est, lors de la manifestation contre la réforme mardi à Paris.