
Svetlana Isakhanian, 76 ans, a pris la route de l'exil, du Nagorny Karabakh vers l'Arménie, avec pour seuls bagages ses pantoufles vertes, un sac à main et son passeport. C'est tout ce que j'ai. Je n'ai personne, pas de proches en Arménie, je ne sais pas ce que je vais faire, se désespère la vieille dame, qui fait partie d'un premier groupe de réfugiés entré dimanche en Arménie, au poste frontière de Kornidzor, où le gouvernement arménien a mis en place un centre d'accueil.