
MILAN (Reuters) - Giorgio Armani est prêt à envisager la possibilité d'une alliance avec une autre entreprise italienne mais pas avec un groupe français, a déclaré le fondateur de la marque de mode au magazine américain Vogue, ouvrant ainsi la voie pour la première fois à un partenariat industriel. Dans un entretien publié sur le site internet de Vogue, Giorgio Armani, 86 ans, explique que la crise du coronavirus nous a ouvert un peu les yeux. Il a exclu l'éventualité d'un rachat par l'un des deux grands groupes français de luxe, LVMH et Kering, à la différence d'autres marques italiennes comme Gucci, Fendi et Bulgari.