
Les policiers qui ont laissé fin décembre des centaines de personnes mettre le feu à un temple hindou dans le nord-ouest du Pakistan sans intervenir ont fait preuve de lâcheté et négligence, a estimé mardi le chef de la police provinciale. Quelque 1.500 musulmans, courroucés par de récentes rénovations dans un bâtiment adjacent appartenant à des hindous, avaient attaqué et incendié le 30 décembre ce temple situé dans le district de Karak, à environ 160 km au sud-est de Peshawar, capitale de la province du Khyber Pakthunkhwa. Il y avait 92 policiers sur place, mais ils ont fait preuve de lâcheté et de négligence, a déclaré devant la Cour suprême à Islamabad le chef de la police de la province, Sanaullah Abbasi.