
Un goût de déjà vu en Italie, les taux d'emprunt sont à nouveau scrutés avec anxiété par les milieux financiers et politiques. L'annonce choc de la démission de Mario Draghi, conjuguée à la hausse des taux de la BCE, a ravivé les craintes d'une crise de la dette. Lorsque la BCE a sonné la fin de son soutien monétaire à l'économie à la mi-juin, le spread, le très surveillé écart entre les taux d'intérêt allemand et italien à dix ans, a bondi à 245 points, au plus haut depuis deux ans.