
Profilage des athlètes, scan 3D du vélodrome, mannequins jumeaux, intelligence artificielle et gains marginaux: le cyclisme français mise sur les sciences dures pour briller aux JO de Paris et prendre les pionniers anglo-saxons à leur propre jeu. Posant chaîne de vélo à la main dans la soufflerie de l'Institut Aérotechnique (IAT) de Saint-Cyr-L'Ecole, à quelques coups de pédale du vélodrome national de Saint-Quentin-en-Yvelines, Fabrice Ville, enseignant-chercheur à l'INSA Lyon, est prêt à en découdre. Sa silhouette, admet-il en rigolant, lui interdit tout exploit sportif.