
Les efforts de l'Otan pour afficher un front uni lors d'un sommet crucial à Vilnius ont été sapés lundi par les déclarations chocs du président turc Recep Tayyip Erdogan qui a posé de nouvelles conditions à l'arrivée de la Suède au sein de l'Alliance. Le sommet de deux jours, qui rassemble les dirigeants des 31 membres de l'Alliance atlantique, vise d'abord à envoyer un message de soutien fort à l'Ukraine, un peu plus de 500 jours après le début de l'offensive russe. Arrivé dans la capitale lituanienne en fin d'après-midi, l'homme fort d'Ankara, réélu fin mai pour cinq ans, a rencontré le Premier ministre suédois Ulf Kristersson et le secrétaire général de l'Alliance, Jens Stoltenberg.