
(Reuters) - Les États-Unis ont dénoncé mardi ce qu'ils considèrent comme une campagne de terreur au Nicaragua, alors que la pression internationale s'est accentuée sur le président nicaraguayen Daniel Ortega pour la répression politique qu'il mène en amont de l'élection présidentielle de novembre prochain. Le gouvernement nicaraguayen a procédé ces dernières semaines à l'arrestation d'au moins 14 politiciens de l'opposition, dont cinq candidats à l'élection présidentielle - un scrutin dont l'Onu dit déjà qu'il ne devrait vraisemblablement être ni libre, ni équitable. Daniel Ortega, âgé de 75 ans et revenu au pouvoir en 2007, brigue un quatrième mandat consécutif.