
La Commission européenne a proposé mercredi une réforme visant à contraindre les entreprises pharmaceutiques à se prémunir contre les pénuries, mais aussi à nles encourager à développer de nouveaux antibiotiques et à lancer leurs médicaments dans l'ensemble de l'UE. Très attendu et plusieurs fois reporté, ce projet de législation a été aussitôt critiqué par l'industrie pharmaceutique qui y voit un risque de saboter la recherche et développement en Europe. Les ruptures de stock ou tensions d'approvisionnement sur les médicaments, particulièrement criantes pendant la pandémie de Covid-19, ont notamment touché des antibiotiques largement prescrits comme l'amoxicilline, mais également le paracétamol ou récemment la pilule abortive en France.