
Ni la Russie de Poutine ni l'Otan: Jean-Luc Mélenchon a tenté d'élargir son assise pour rallier le second tour de la présidentielle, dimanche dans un meeting de plein air à Lyon, en plaidant pour un autre monde et une France non alignée. Depuis le début de la guerre, le candidat Insoumis a consacré l'essentiel de ses prises de parole à préciser sa pensée sur l'Ukraine, conscient de devoir dissiper les vives critiques de certains concurrents de gauche comme Yannick Jadot et Anne Hidalgo qui l'accusent de complaisante vis-à-vis de Vladimir Poutine ces dernières années. Car il a désormais largement passé la barre des 10% dans les sondages et espère poursuivre sa dynamique vers le second tour, barré pour l'heure par les trois candidats de droite et d'extrême droite.