
Bijoux, voitures de luxe, gardes du corps, implants mammaires, bain de sang et maintenant hippopotames: Pablo Escobar et ses acolytes ont imposé en Colombie une esthétique kitsch et machiste qui a survécu aux grands barons de la drogue et dépasse désormais largement les frontières du pays. Le narcotrafic a généré une véritable culture parallèle résumée par un simple préfixe: narco-musique, narco-littérature, narco-esthétique. La NarColombie, résume avec ironie Omar Rincon, un des chercheurs qui a le plus travaillé et écrit sur le phénomène.