
MANAGUA (Reuters) - Le président du Nicaragua, Daniel Ortega, a déclaré mercredi que la menace de sanctions n'impressionnait pas son gouvernement et qu'il ne libérerait pas les opposants politiques accusés de crimes, alors que la pression internationale s'intensifie pour qu'il mette fin à la répression avant les élections de novembre. Le gouvernement nicaraguayen a arrêté au moins 15 opposants politiques ces dernières semaines, dont cinq candidats à la présidence, à l'approche du scrutin présidentiel au cours duquel le dirigeant sortant briguera un quatrième mandat consécutif. Un journaliste et au moins deux autres personnes ont également été arrêtés.