
Gardés par environ 30.000 soldats et militaires, les bureaux de vote ouvriront dimanche au Nicaragua à 7H00 locales pour un scrutin sans surprise : le président Daniel Ortega est assuré d'être élu pour la quatrième fois consécutive, puisque tous ses rivaux sérieux ont été placés en détention. Une farce, un simulacre : Washington et l'Union européenne n'ont pas de mots assez durs pour condamner cette élection à laquelle ils dénient toute légitimité. Les journalistes de plusieurs médias internationaux se sont vus interdire l'accès au territoire, et le gouvernement a refusé la présence d'observateurs indépendants.