
Le président tunisien Kais Saied a remplacé dimanche le Conseil supérieur de la magistrature (CSM), qu'il a dissout il y a une semaine, par un autre organe temporaire et s'est donné le pouvoir de limoger des juges et de leur interdire de faire la grève. Quelques heures après la publication de cette décision, plus de 2.000 manifestants se sont rassemblés dans le centre de Tunis pour protester contre les nouvelles mesures du président tunisien et exprimer leurs craintes quant à l'indépendance du système judiciaire. Libertés, libertés, l'état policier est fini, ont scandé certains protestataires.