
Un an après sa libération par l'armée ukrainienne, Boutcha n'oublie pas les atrocités imputées aux forces russes, mais la ville se reconstruit, la douleur s'atténue et il faut continuer à vivre selon ses habitants. Méconnaissable, la rue Vokzalna est un chantier à ciel ouvert: plusieurs dizaines d'ouvriers du bâtiment s'affairent au milieu de pelleteuses, de tractopelles et de camions-benne, pour reconstruire les maisons et refaire la chaussée. C'est dans cette longue artère droite qu'une colonne de véhicules blindés russes avait d'abord été anéantie par les forces ukrainiennes.