
Le soleil est à peine levé que déjà, Zahraa récolte d'un geste assuré, sur les hauteurs de son village de l'est du Liban, les délicates roses de Damas qui serviront à confectionner l'eau de rose, très prisée pour les cosmétiques et les pâtisseries. Un grand sac blanc noué à la taille, Zahraa Sayed Ahmed cueille les fleurs qui embaument jusqu'à la vallée. Il n'y a rien de plus beau que les roses, affirme en souriant cette femme de 37 ans dont le prénom signifie fleur en arabe.