
OUAGADOUGOU (Reuters) - Des tirs ont retenti samedi à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, et des forces de sécurité lourdement armées patrouillaient dans le centre-ville au lendemain du limogeage du chef de la junte Paul-Henri Damiba, le deuxième putsch en moins d'un an dans le pays. On ignore pour l'instant où se trouve Paul-Henri Damiba et le capitaine Ibrahim Traoré, placé vendredi à la tête de la junte par le groupe d'officiers qui déjà dirigé le coup d'Etat du 24 janvier, n'a pas fait de nouvelle déclaration samedi. Il avait annoncé vendredi à la télévision la dissolution du gouvernement et de la Constitution, ainsi que la fermeture des frontières du pays jusqu'à nouvel ordre.