
Le tribunal judiciaire de Paris a estimé mercredi que Sanofi avait commis une faute en manquant à son obligation de vigilance et à son obligation d'information sur les risques de son médicament Dépakine pour le f'tus en cas de prise pendant la grossesse. Il a par ailleurs jugé recevable l'action de groupe présentée par l'association de victimes de la Dépakine contre le laboratoire, ouvrant la voie à une première judiciaire en France dans le domaine de la santé. Sanofi a annoncé son intention de faire appel du jugement.