
Le Premier ministre italien Mario Draghi se présente à partir de mercredi devant le parlement, où il devrait découvrir si son gouvernement d'unité nationale peut encore être sauvé ou si des élections anticipées sont inévitables. Les pro-Draghi craignent que la chute du gouvernement dirigé par l'ex-chef de la Banque centrale européenne n'accroisse le malaise social dans une période d'inflation galopante, retarde l'adoption du budget, menace le plan de relance post-Covid financé par l'Europe et mette les marchés financiers en ébullition. Selon les sondages, la majorité des Italiens souhaitent que Super Mario reste à la barre, mais il ne s'est dit prêt à rempiler que si les partis membres de sa large coalition, qui va de la gauche à l'extrême droite, s'engagent à jouer collectif.