
PARIS (Reuters) - La Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) a donné tort mardi à l'ancien candidat d'extrême droite à l'élection présidentielle française Éric Zemmour, qui avait saisi l'instance après une condamnation en invoquant la liberté d'expression. La Cour basée à Strasbourg a considéré que la condamnation pénale visant le fondateur du mouvement Reconquête pour provocation à la discrimination et haine religieuse envers la communauté musulmane française ne violait pas l'article 10 de la Convention européenne des droits de l'Homme protégeant la liberté d'expression. Éric Zemmour, qui a obtenu en avril 7% des voix au premier tour de la course à l'Elysée, avait saisi la CEDH après sa condamnation définitive par la justice française.