
Les institutions ont tenu bon face aux coups de boutoir de Donald Trump, qui refuse toujours de concéder sa défaite à la présidentielle. Mais la démocratie américaine, considérablement secouée, pourrait peiner à s'en remettre. Avant même le 3 novembre, le milliardaire républicain avait assuré que le scrutin serait truqué, ce qu'il répète depuis à chaque occasion, malgré la nette victoire du démocrate Joe Biden en voix (sept millions d'avance) et en grands électeurs (306 contre 232).