
Une séparation, une famille qui s'agrandit, un départ à la retraite ou l'envie d'une meilleure qualité de vie: pour de nombreuses raisons, beaucoup de Franciliens s'installent en province et créent des écarts de vie importants avec leurs nouveaux voisins, a révélé jeudi l'Insee. En 2018, année de référence de l'étude, 101.000 Franciliens ont migré vers la province (DOM compris), soit l'équivalent d'une ville comme Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), a souligné François Dubujet, responsable des études démographiques et sociales à l'Insee Île-de-France, lors d'une conférence de presse. La population francilienne continue toutefois de croître, note-t-il, en raison du solde naturel démographique.