
BEYROUTH (Reuters) - Le Liban prend le risque d'être mis au ban de la communauté internationale si la vacance de la présidence, qui dure depuis près d'un an, se poursuit, prévient mardi Jean-Yves Le Drian, nommé en juin envoyé spécial d'Emmanuel Macron pour le Liban, dans un entretien au quotidien L'Orient-Le Jour. Le Liban n'a plus de président depuis la fin du mandat de Michel Aoun en octobre 2022. Depuis, le Parlement, très divisé, a échoué à 12 reprises à élire un successeur.