
par Maya Nikolaeva PARIS (Reuters) - Quand il a pris les commandes de Société Générale en 2008, Frédéric Oudéa avait promis aux investisseurs une croissance à moindre risque pour tourner la page de l'affaire Jérôme Kerviel, qui venait de faire perdre des milliards d'euros à la banque. Plus de dix ans plus tard, l'action SocGen n'a jamais été aussi basse après avoir perdu 78% de sa valeur depuis que Frédéric Oudéa a été nommé directeur général. Ce plongeon est notamment la conséquence de pertes sur des produits d'investissement complexes, qui ont conduit le groupe à finir deux trimestres consécutifs dans le rouge.