
Après des élections n'ayant débouché sur aucune majorité claire, le Pakistan se prépare à des semaines d'incertitude politique, avec des résultats contestés en justice et des tractations ardues pour former un gouvernement de coalition, ont estimé lundi des analystes. La bonne performance des candidats indépendants soutenus par l'ancien Premier ministre emprisonné Imran Khan a empêché le favori du scrutin, la Ligue musulmane du Pakistan (PML-N) de Nawaz Sharif, autre ex-Premier ministre, d'obtenir la majorité absolue. Le parti d'Imran Khan, le Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI), a subi une implacable répression, qui a paralysé sa campagne et contraint ses candidats à se présenter en indépendants.