
par Edward McAllister DAKAR (Reuters) - Des soldats appartenant à l'armée régulière malienne épaulés par des combattants non identifiés ont exécuté au moins 500 personnes en mars 2022 au cours d'une opération conduite à Moura, une localité du centre du Mali, rapporte vendredi le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH). Dans un rapport, il détaille ce qu'il qualifie de pire exaction commise depuis le début du conflit malien, il y a une dizaine d'années. Ces révélations sont extrêmement préoccupantes, a commenté Volker Turk, le Haut commissaire aux droits de l'homme.