
Une confirmation de la peine d'inéligibilité de cinq ans a été requise mardi à l'encontre de Hubert Falco, ex-maire de Toulon, qui joue son avenir politique devant la cour d'appel d'Aix-en-Provence dans une affaire de repas et de pressing réglés avec des fonds publics. Hubert Falco fut un bon maire mais il a aussi défailli sur son devoir de probité de personne chargée de l'autorité publique, a estimé l'avocate générale, Régine Roux, qui a requis une confirmation des peines prononcées en première instance à l'encontre de l'ancien élu du parti Les Républicains, désormais soutien d'Emmanuel Macron. L'ex-homme fort du Var, 76 ans, est resté tête baissée durant tout le réquisitoire.